Jusqu'à une date récente, les femmes attendaient de voir si elles étaient " tombées "
enceintes. Alors elles avaient éventuellement recours à l'IVG, l'interruption volontaire de
grossesse.
Depuis peu, il existe une autre méthode, très différente : la pilule du lendemain. Cette
pilule se prend dans les 3 jours (72 heures) après un rapport sexuel que l'on suppose fécondant (oubli de la
contraception, doute sur l'efficacité du moyen contraceptif, par exemple glissement ou déchirement
du préservatif, oubli de prise de la pilule contraceptive...). Ce n'est donc pas un moyen de contraception habituel. Et ce n'est
pas non plus un avortement. La pilule du lendemain se situe entre les deux, et elle est
efficace, puisqu'elle fait diminuer le risque de grossesse de 7% à 1%.
Il est aussi possible de mettre en place un stérilet dans les 5 jours suivant l'acte sexuel qui va exercer
une action antinidatoire. L'efficacité est bonne mais la pose est à éviter chez les jeunes femmes
et les nullipares (femmes n'ayant jamais accouché) en raison du possible risque infectieux pouvant aboutir à une stérilité définitive.
La pilule du lendemain, même si elle peut décaler le cycle suivant, n'entraîne aucune stérilité.